L’office des poursuites n’ayant pas à traiter des questions de droit matériel, la nullité pour cause d’abus d’une poursuite doit être admise de manière restrictive ; une poursuite destinée à interrompre la prescription n’est pas abusive ; il en va de même lorsque la poursuite est fondée sur un contrat au sujet de l’interprétation duquel les parties divergent ; le simple fait d’alléguer que la poursuite constitue un abus de droit n’est pas suffisante.
Valentin Rétornaz