(X. [Olympus] Sàrl c. Y. [Vladimir Gusev]), demande de révision (rejetée) de la sentence du TAS contre laquelle la requérante à également porté un recours en matière civile (recours rejeté par arrêt de la même date, cf. Arrêt 4A_352/2009 ci-dessus). Selon la jurisprudence du TF, la révision d'une sentence arbitrale ne peut se justifier sur la base de "faits nouveaux" au sens de l'art. 123 al. 2 lit. a LTF que si les faits invoqués se sont produits alors que des allégations de fait étaient encore recevables dans la procédure arbitrale, mais n'étaient pas connus du requérant malgré toute sa diligence, et n'ont été découverts par lui que postérieurement au prononcé de la sentence. Les faits nouveaux en question doivent, au surplus, être susceptibles d'aboutir à une décision différente. En l'espèce aucune de ces conditions n'est remplie. En particulier, la requérante était à connaissance de l'adoption imminente de la nouvelle directive de l'AMA au sujet de l'EPO, dont elle prétend qu'elle était de nature à modifier l'issue du litige, bien avant la communication de la sentence.