(X. [citoyen tchèque] c. AY. [société de holding néerlandaise appartenant à Y.]). Recours (rejeté) contre une sentence CCI. Arrêt rendu en même temps que l'arrêt 4A_258/2009 (cf. ci-dessous), portant sur une autre sentence rendue par le même TA sur la base d'un contrat différent mais lié au premier. Le recourant se plaint de la constitution irrégulière du TA (art. 190 al. 2 lit. a LDIP), au motif que le président et l'arbitre nommés par AY. (dans l'autre arbitrage, par Y.) n'offraient pas des garanties suffisantes d'impartialité et d’indépendance. Le reproche du recourant se fonde entre autres sur un article de presse rapportant que la Cour d'arbitrage de la CCI avait refusé de confirmer le coarbitre de l'intimée dans un autre arbitrage au motif qu'il avait été trop souvent nommé par Y. ou ses affilié(e)s. Selon X., ce coarbitre était devenu, avec le temps, un véritable arbitre « maison » (Hausschiedsrichter) pour Y. Pour ce qui est du président du TA, le recourant soutient avoir découvert qu'il était membre du conseil d'administration d'une société ayant des relations d'affaires étroites avec Y. Selon le TF, pour que le grief concernant les nominations à répétition du coarbitre puisse être retenu, X. aurait dû fournir davantage d'informations concernant les nominations passées et les circonstances les entourant. En soi, le fait que la CCI ait refusé de le confirmer dans un autre arbitrage ne permet pas de conclure à son manque d'indépendance en l'espèce. De plus, X. était, de son propre aveu, déjà au courant d'au moins deux des nominations passées du coarbitre par Y. au moment de sa confirmation par la CCI. Faute d'avoir soulevé le grief à ce moment-là, il est déchu de la possibilité de le faire valoir devant le TF. Les allégations concernant le manque d'indépendance du président du TA, quant à elles, ne sont pas suffisamment étayées.