Contrôle spécial ; exigences de motivation. Lorsque les demandes de renseignements et de consultations restent vaines, un actionnaire peut demander un contrôle spécial (désormais « examen spécial »). Lorsque celui-ci a été approuvé lors de l’assemblée générale (comme en l’espèce), le juge est lié par la proposition approuvée et doit déterminer l’objet du contrôle sur cette base. Dès lors que l’objet du contrôle remplit les exigences de précision et de pertinence factuelle, il ne peut être ni limité, ni élargi. En l’espèce, rien n’indique que le contrôle spécial devait être limité temporellement, soit à l’exercice 2021, comme l’arguait la société recourante (qui avait pourtant elle-même déposé, aux côtés d’un actionnaire, la requête en contrôle spécial).