Les dispositions de la LTF sur le recours constitutionnel subsidiaire ne contiennent pas de droit de recours des autorités (consid. 2.2). La COMCO a uniquement qualité pour former un recours en matière de droit public, limité aux décisions soulevant une question juridique de principe et aux marchés publics qui atteignent la valeur seuil déterminante (ATF 141 II 113, consid. 1.5) (consid. 2.3). L’art. 9 al. 2bis LMI, permettant à la COMCO de déposer un recours afin de faire constater qu’une décision restreint indûment l’accès au marché, ne constitue pas une base légale spéciale qui légitimerait cette dernière à exercer un recours constitutionnel subsidiaire (consid. 3.3.1-3.3.4). De plus, le recours constitutionnel subsidiaire s’adresse aux personnes physiques et morales de droit privé, de sorte que les collectivités ou personnes morales de droit public, en tant que détentrices de la puissance publique, ne sont pas titulaires de droits constitutionnels (ATF 146 I 195, consid. 1.2.1 ; ATF 145 I 239, consid. 5.1). Finalement, la COMCO n’est pas dotée de la personnalité juridique et elle ne peut être touchée par une décision d’adjudication puisqu’elle garantit le bon fonctionnement de la concurrence, à savoir des intérêts publics et non privés (consid. 3.4).