Le SEM requiert de l’ambassade de Suisse à Colombo des informations pour statuer sur le sort de la demande d’admission provisoire de la recourante en Suisse. Une fois les informations obtenues, celles-ci ne sont pas transmises à cette dernière et une décision est tout de suite rendue (consid. 3.1). En outre, la représentation suisse à Colombo prend contact avec sa famille, notamment ses parents et son frère, sans que la recourante n’en soit informée. Selon le TAF, ce procédé consiste en une violation du droit d’être entendu de la recourante, dans la mesure où celle-ci n’a pas eu connaissance des derniers éléments, pourtant essentiels, dans son dossier, et que les constations faites lors de la visite, sur place, ont été déterminantes pour le refus de sa demande d’admission provisoire (consid. 3.4). Le recours est, dès lors, admis.