Procédure administrative

ATAF 2016/16 (d)

2016-2017

Art. 2 al. 2 LPD

en l’espèce, une demande de renseignements fondée sur l’art. 8 LPD. A l’exception des procédures de première instance, la LPD ne s’applique pas lorsque les personnes concernées sont titulaires de droits liés à la qualité de partie (cf. art. 2 al. 2 LPD). L’exception de l’art. 2 al. 2 LPD est justifiée par le fait que la protection de la personnalité est suffisamment réglementée par des dispositions spéciales des procédures correspondantes. La condition préalable à l’application de l’exclusion de l’art. 2 al. 2 LPD est que la protection de la loi procédurale soit équivalente à celle de la LPD. Le droit d’information fondé sur l’art. 8 LPD et le droit de consulter les pièces du dossier dans la PA sont des droits indépendants dont les conditions et l’étendue ne concordent pas : ils ont donc chacun leur champ d’application. Les champs d’application personnels étant différents, les tiers non parties à la procédure ne peuvent pas se prévaloir de certains droits. Ils doivent donc pouvoir se prévaloir des droits prévus par la LPD concernant l’accès à leurs données personnelles qui sont traitées dans le cadre d’une procédure qui est pendante devant le TAF. Dès lors, l’exception de l’art. 2 al. 2 LPD n’est pas remplie et la LPD s’applique.

ATAF 2016/20 (d)

2016-2017

Art. 6 et 48 PA

Une personne se plaint auprès de l’autorité de surveillance au sujet du respect de la réglementation applicable aux vols de nuit de l’aéroport de Zurich. A-t-elle la qualité de partie ? Non, répond l’autorité saisie. Oui, répond le TAF qui admet le recours pour déni de justice. En effet, en matière de plainte auprès de l’autorité de surveillance, la qualité de partie résulte davantage des art. 6 et 48 PA que de l’art. 71 PA. Si les conditions de l’art. 48 al. 1 let. b et c PA sont remplies, une personne peut exceptionnellement avoir les droits de partie aussi dans une procédure de surveillance. Tel est le cas en l’espèce (consid. 4.2).